Monsieur le Président,
L’adoption de la Déclaration de Vienne, a réussi à obtenir un consensus mondial sur les droits de l’homme clarifiant qu’ils sont universels, indissociables, interdépendants et intimement liés. Cependant, et malgré cet engagement par les Etats, nous assistons aux violations flagrantes de ces principes.
Les femmes et les filles ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux, elles souffrent et dans certains pays, nous les empêchons même d’aller à l’école. Cela ne fait pas partie du consensus de la DPAV, c’est son contraire.
Promouvoir et protéger les droits des enfants, dans certaines régions du globe, semble encore une mission impossible.
Les personnes handicapées ne devraient pas être victimes de discrimination. Ils doivent trouver de la place partout.
La société civile, y compris les défenseurs des droits de l’homme, ils n’échappent pas aux nombreuses tentatives visant à réduire leurs espaces. Nous condamnons toute restriction et ou répression directe et indirecte à leur travail légitime.
Monsieur le Président,
Sur le plan national, je voulais m’arrêter principalement sur trois points qui sont en lieu direct avec DPAV :
Premièrement, sur les droits des femmes. Je suis heureux de vous annoncer que l’objectif d’une pleine et égale participation des femmes à la vie politique, civile, économique, sociale et culturelle, est une réalité en Albanie.
Deuxièmement, L’Albanie est déterminée à protéger et à promouvoir les droits des personnes appartenant à des minorités. La diversité fait partie intégrante et constitue une source d’enrichissement de notre société et se caractérise traditionnellement par l’harmonie, la coexistence et la tolérance.
Troisièmement, notre pays continue à préserver sa tradition séculaire de cohabitation et coexistence religieuse. Nous sommes déterminés à lutter contre toutes intolérance fondée sur la religion ou les convictions car nous estimons que tout individu a le droit à la liberté de pensée, de conscience, d’expression et de religion.
En conclusion, l’Albanie estime que le moment est venu pour les États de réaffirmer leur attachement aux principes consacrés dans la Déclaration de Vienne.
Éliminer toutes les formes de racisme, de xénophobie, et l’intolérance doit rester la priorité de nous tous. Vu l’ampleur de ces phénomènes, nous pensons qu’une coopération au niveau nationale, régionale et internationale y compris avec les acteurs de la société civile, est indispensable. Le respect des droits de l’homme ne peut que restaurer la confiance et stimuler l’espoir. Et nous avons besoin de cet espoir plus que jamais.
Je vous remercie.